Aphélie : quand la Terre est le plus loin du Soleil, en plein été
Connaissez-vous ce phénomène qui survient aujourd’hui? L’aphélie, c’est ce moment lorsque la Terre est au point le plus éloigné du Soleil. Ce qui est particulier, c’est que cet instant se produit en plein été, alors qu’il fait chaud… mais on est plus loin du Soleil! Explications.
Un petit moment bien spécial
Surprise : notre planète passe à l’aphélie aujourd’hui, autour de 15 h 54! Qu’est-ce que ça signifie exactement? Que la Terre est alors au point le plus loin du Soleil. Plus précisément, on parle d’une distance d’environ 152 millions de kilomètres avec le Soleil.
À noter qu’à son opposé, on retrouve le périhélie (à une distance d’environ 147 millions de kilomètres) . Ça, c’est quand la Terre se trouve le plus près du Soleil dans son orbite. Cette année, ce petit événement s’est produit le 4 janvier, à 8 h 28, un samedi matin.
L’aphélie se produit après le solstice d’été alors que, pour sa part, le périhélie suit le solstice d’hiver. Dans l’Hémisphère Nord, l’été astronomique dure en moyenne 93,6 jours. En revanche, l’hiver astronomique est la saison la plus courte de l’année avec sa moyenne de 89 jours.
Plus chaud… ou plus froid?
On pourrait croire que l’aphélie ferait en sorte de nous offrir du temps plus froid et il y a peu de preneurs pour ce type de température en été! En effet, quand la Terre est plus loin du Soleil, on penserait normalement que les températures devraient être plus froides… Après tout, on sait que c’est le Soleil qui réchauffe la Terre! Fait intéressant et contradictoire : ce n’est pas du tout le cas.
Pourquoi? « L’axe de rotation de la Terre est incliné par rapport à son orbite autour du Soleil. Ce n’est pas perpendiculaire. Ainsi, l’Amérique du Nord et aussi le Québec se retrouvent avec des rayons directs du Soleil pendant la saison estivale. Voilà pourquoi il fait beaucoup plus chaud en été qu’en hiver », explique Bertin Ossonon, météorologue.
D’ailleurs, à Montréal en ce jeudi on prévoit 24° (la moyenne est de 26,5° pour un 3 juillet dans la métropole). C’est un mercure tout à fait estival qui se respecte et s’apprécie!
Si vous pensiez qu’il n’y a que les orages pour attirer l’attention en ce jeudi 3 juillet, détrompez-vous : notre belle planète vit elle aussi un petit moment spécial!
Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.